Qui est Fabrice Loher, le nouveau ministre en charge de la mer et de la pêche ?
Fabrice Loher
Fabrice Loher, ici à Keroman, le port de pêche de Lorient (Morbihan), est le nouveau ministre chargé de la Mer et de la Pêche.
©Ouest-France
Fabrice Loher, maire de Lorient, a été nommé ce samedi 21 septembre 2024 ministre délégué à la Mer et à la Pêche, auprès de la ministre du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation Catherine Vautrin. Il connaît les problématiques qui touchent le secteur de la pêche. Le maire de…

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Qui est Fabrice Loher, le nouveau ministre en charge de la mer et de la pêche ?

Fabrice Loher, maire de Lorient, a été nommé ce samedi 21 septembre 2024 ministre délégué à la Mer et à la Pêche, auprès de la ministre du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation Catherine Vautrin. Il connaît les problématiques qui touchent le secteur de la pêche.

Le maire de Lorient et président de Lorient Agglomération, Fabrice Loher, 57 ans, a été élu maire de Lorient en 2020. Il a longtemps été le premier opposant de l’ancien maire de Lorient.
Au début de son mandat, Fabrice Loher a également été président de la Sem Keroman, la société d’économie mixte qui gère le port de pêche de Lorient, premier port de pêche français en valeur (c’est-à-dire la valeur des ventes sous criée), premier port de Bretagne et premier port de débarquement de langoustines vivantes, véritable spécialité locale.

Pêche : « Gagner la bataille de l’opinion »

Fabrice Loher est très proche du lorientais Olivier Le Nézet, le président du comité national des pêches et actuel président du port de pêche lorientais. Les deux hommes dénoncent, comme de nombreux élus bretons, la radicalité de certaines ONG vis-à-vis du monde de la pêche. En juin dernier, à l’occasion de la clôture des Assises de la pêche et des produits de la mer à Lorient, Fabrice Loher avait jugé : « Il y a la bataille de l’opinion à gagner. Même en Bretagne, il y a trop de gens qui considèrent nos pêcheurs comme des prédateurs des espèces et de leur environnement. Ils ne mesurent pas l’impact de l’activité de pêche sur les besoins alimentaires de la population. »