Dans la Manche, cette association veut féminiser la pêche à pied
L’association de pêche de loisir en mer du Val-de-Saire (Manche), voit son nombre d’adhérents croître. Par l’intermédiaire de ses membres, elle participe à la féminisation de la pêche à pied.
Alors que la saison de pêche de loisirs débute, Michel Bondet, président de l’association de pêche de loisirs en mer du Val-de-Saire (Manche) a le sourire. Si la grande majorité des associations du même type voit le nombre d’adhérents décroître, son association est passée de 90 adhérents, il y a cinq ans, à 170 personnes aujourd’hui.
Voir aussi : VIDÉO. Gares maritimes, ports : le bon bilan de la plaisance dans la Manche en 2024
« Un loisir simple et gratuit »
Un engouement que le président analyse par le développement des animations autour de la pêche à pied sur les estrans. « Au début, l’association gérait tout ce qu’avait trait à la navigation de plaisance et notre seul travail était la liaison avec la fédération nationale. »
Lire aussi : Les pêcheurs de loisirs multiplient les activités maritimes dans le Cotentin
Les choses et les loisirs ont évolué et les demandes et questions sur la pêche à pied ont afflué. « C’est onéreux de pêcher avec un bateau alors que la pêche à pied est un loisir simple et quasiment gratuit », poursuit Michel Bondet, qui s’est également rendu compte que la pêche à pied était un moyen de faire adhérer les femmes et les familles. « La pêche à pied reste un loisir familial. »
Féminiser la pêche à pied
L’association a eu la chance d’avoir en son sein Jocelyne Ramon, 83 ans, passionnée de pêche à pied. « Il y a quelques années, j’ai eu l’idée d’attirer les femmes à cette pratique. Je ne comprenais pas pourquoi, quand les hommes allaient à la pêche, les femmes les attendaient sur le littoral ou à la maison », souligne Jocelyne Ramon.
Cette dernière s’est donc lancée dans l’initiation des femmes à la pêche à pied. « On est 40 femmes adhérents à l’association. Je pense que ces sorties quasiment mensuelles sur l’estran vont se développer. » Jocelyne veut encore faire évoluer les choses. « J’aimerais mettre en place des ateliers pour apprendre à cuisiner les produits de la mer, pour homme comme pour femme. »
